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​​​​​​​​​​​​​​Favoriser la réussite des femmes du domaine de la technologie à RBC en renforçant le sentiment d’appartenance

Temps de lecture : 3 minutes 

Femmes au sein de Numérique travaille à accroître la mobilisation des femmes occupant des rôles dans le domaine numérique à RBC

Cet article a été initialement publié ici.  

Il y a quatre ans, un petit groupe de femmes travaillant dans le domaine numérique à RBC ont réalisé que chez leurs collègues féminines dans ce domaine, le sentiment d’appartenir à la communauté des professionnelles de la Banque et de l’extérieur de celle-ci était faible. Lors d’un sondage interne, même si la majorité des femmes ont dit considérer que RBC offrait un bon milieu de travail, les répondantes n’ont attribué qu’un score de 3,5 sur 10 à leur sentiment d’appartenance.

Le groupe Femmes au sein de Numérique a été créé afin d’accroître l’intérêt des employées pour le domaine numérique au moyen d’occasions de mentorat et de réseautage, ainsi que pour permettre aux femmes de tirer profit des témoignages de celles qui ont réussi dans ce domaine. Le groupe s’intéresse principalement aux expériences et aux difficultés quotidiennes des femmes et s’emploie à susciter des améliorations progressives à l’échelle individuelle.
 
À l’heure actuelle, le groupe est constitué de femmes et d’hommes qui ont à cœur de susciter des changements positifs concrets et mesurables dans la vie des femmes qui font partie de l’équipe numérique de RBC. Depuis 2018, le nombre de femmes qui disent éprouver un fort sentiment d’appartenance à l’égard de la Banque a augmenté de 749 %. Récemment, lors d’une table ronde, trois membres de l’équipe de direction de Femmes au sein de Numérique ont parlé de la raison d’être du groupe, de ses activités, ainsi que des progrès observés ces dernières années.

​​​​​​​Participantes à la table ronde:

Katherine (Kate) Kurtz
Directrice générale principale et responsable principale, Ingénierie, RBC Projet Entreprise
Nombre d’années de service à RBC: 3 1/2 ans

Mary Lou Bozin
Directrice générale principale, Partenariats technologiques
Nombre d’années de service à RBC: 5 ans

Sue Chan
VP, Prestation des services numériques et technologie de fidélisation
Représentante de la Direction, Femmes au sein de Numérique
Nombre d’années de service à RBC: 36 ans

Q: Dans votre sondage annuel, vous accordez une place importante au sentiment d’appartenance. Comment définissez-vous le sentiment d’appartenance et pourquoi cet aspect est-il si important?
R: « Le sentiment d’appartenance est le sentiment de faire partie d’une communauté constituée de gens qui nous ressemblent, qui sont confrontés au même type de défis que nous et qui forment un réseau auquel nous pouvons faire appel, explique Mary Lou Bozin. La notion de sentiment d’appartenance peut avoir plusieurs sens. Pour nous, cela signifie être en interrelation avec d’autres femmes de notre domaine, et ainsi pouvoir discuter de nos expériences et de nos difficultés, demander conseil et chercher ensemble des solutions à nos difficultés communes. »

Par ailleurs, le sentiment d’appartenance est un facteur qui favorise l’établissement d’un pipeline de direction, précise Sue Chan. « Pour une entreprise, c’est le niveau ultime de réussite, car une entreprise ne peut pas toujours se tourner vers l’extérieur pour trouver les personnes de talent dont elle a besoin », dit-elle. Une entreprise doit donc établir son propre pipeline de direction et être en mesure d’offrir de façon continue de nouvelles possibilités aux membres de son effectif. Les dirigeantes présentes à la table ronde ont bien souligné l’importance du sentiment d’appartenance, notamment en montrant le lien entre ce facteur et le renforcement de la tendance à recommander RBC au fil du temps.

Q: Quels types d’événements le groupe Femmes au sein de Numérique organise-t-il?
R: Katherine Kurtz explique que le groupe Femmes au sein de Numérique organise des cercles d’accompagnement, des activités de réseautage, des clubs de lecture, ainsi que les discussions de la série « Tasty Tidbits », présentées sur l’heure du lunch. À cela s’ajoutent des événements de type différent organisés par RBC Projet Entreprise et reflétant l’attitude axée sur l’innovation et l’entrepreneuriat propre à ce groupe. L’organisation d’événements est un excellent moyen de rassembler des gens, mais les événements ont aussi d’autres utilités au-delà du renforcement du sentiment d’appartenance. « Si vous désirez renforcer une aptitude, mais que vous n’en avez pas l’occasion dans le cadre de vos fonctions habituelles, nos événements pourront vous offrir une telle occasion », explique Katherine Kurtz. Celle-ci mentionne à titre d’exemples les employés de niveau subalterne qui ont organisé des cercles d’accompagnement ou qui ont pu approfondir leur connaissance des produits parce qu’ils ont profité d’événements pour parler avec des gens ne faisant pas partie de leur équipe immédiate.

Q: Qu’est-ce que le groupe Femmes au sein de Numérique peut faire pour aider les femmes en ce qui a trait à la conciliation travail-vie personnelle, et en particulier les femmes qui ont des enfants?
R: « La conciliation travail-vie personnelle a toujours été au nombre de nos cinq principales préoccupations, dit Mary Lou Bozin. Toutefois, avec l’irruption de la pandémie de COVID-19, cette préoccupation a soudain grimpé au premier rang. » Il n’y a là rien d’étonnant si l’on considère le grand nombre de femmes qui ont dû assumer des responsabilités importantes – et croissantes – au sein de leur famille durant la pandémie. « Nous avons organisé des événements afin d’accroître le degré de sensibilisation à l’égard des défis auxquels les femmes ont été confrontées dans leur rôle de parents, explique Mary Lou Bozin. Il y a notamment eu une table ronde et une séance de questions favorisant l’expression des difficultés rencontrées, ainsi que des discussions portant sur la santé mentale qui ont contribué à atténuer les sentiments d’isolement ressentis. »
 
Sue Chan ajoute qu’en plus de sensibiliser le personnel, il était essentiel de veiller à ce que les directeurs prennent conscience du fait que les femmes membres de leur équipe assumaient des responsabilités familiales beaucoup plus grandes que les hommes.

Sue Chan explique par ailleurs que pour qu’une action entraîne un changement véritable, elle doit s’appuyer sur une compréhension de la situation. « Nous devons passer à l’étape suivante, ce qui pourrait vouloir dire veiller à ce que toute personne se sente à l’aise de dire qu’elle ne pourra pas participer à une réunion à une certaine heure en raison de la nécessité d’aider ses enfants à se préparer à leur journée d’école, dit-elle. Et de leur côté, les directeurs devront montrer qu’ils comprennent ces situations et se rappeler que la souplesse n’est pas incompatible avec le rendement. »

Q: Pourquoi le groupe Femmes au sein de Numérique met-il l’accent sur le mode de fonctionnement au quotidien plutôt que sur les politiques ou le contexte plus global ?
R: En tant qu’employée de RBC depuis 36 ans, Sue Chan connaît bien les politiques progressistes de l’entreprise ainsi que ses objectifs de promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion à tous les niveaux. Toutefois, elle sait aussi qu’en raison de la nature variée des défis auxquels sont confrontés les employés, aucune formule unique ne peut convenir à tous. « Même si on dit que la marée montante soulève tous les bateaux, les difficultés varient d’une personne à l’autre, et vous pourriez être aux prises avec un problème plus grave ou plus urgent que quelqu’un d’autre, dit-elle. Par conséquent, notre approche se situe principalement au niveau individuel. » Selon cette approche, on s’assure que les femmes connaissent les choix qui s’offrent à elles et qu’elles peuvent choisir les options qui conviennent le mieux dans leur cas, explique Sue Chan.

Q: Sur quels plans avez-vous observé le plus de progrès jusqu’ici ?
R:
En 36 ans de carrière à RBC, Sue Chan a vu des femmes accéder de plus en plus souvent à des postes de direction dans l’ensemble de l’entreprise, y compris à la présidence du Conseil d’administration. « Quand je suis entrée à la Banque, j’étais la seule femme dans une équipe de recherche et développement technologique, dit-elle. Même lorsqu’il y avait 50 personnes dans la pièce, je ne voyais aucune autre femme. Il y a donc eu un immense progrès en matière de représentation. »

Katherine Kurtz a souvent été elle aussi la seule femme à la table avant de se joindre à la Banque, mais elle a vu une différence lorsqu’elle est entrée à RBC. « À RBC, la façon de travailler est plus inclusive et plus axée sur le soutien, dit-elle. Chaque fois que je travaille au sein d’une équipe diversifiée, j’ai le sentiment que la collaboration est plus facile, que les idées sont plus variées et que les problèmes se règlent de façon collective. » Katherine Kurtz explique que la promotion de la diversité des opinions est partie intégrante de la culture de la Banque, et qu’il en résulte de meilleures idées et de meilleurs produits. « RBC exerce ses activités dans des marchés où les populations sont diversifiées, dit-elle en concluant. Le caractère diversifié de nos équipes nous aide à répondre aux besoins de ces marchés, ainsi qu’à ceux des collectivités où nous vivons et travaillons. »

Même dans les cinq années depuis son arrivée à la Banque, Mary Lou Bozin a noté une forte augmentation de la représentation des femmes. Elle a aussi observé de nouveaux progrès au chapitre de la souplesse offerte. Les gens ont maintenant plus de latitude pour adapter le cours de leur carrière ou pour ralentir le rythme temporairement au besoin.

Par ailleurs, les participantes à la table ronde ont dit avoir noté avec plaisir la participation d’un nombre croissant d’hommes aux discussions portant sur les difficultés rencontrées par les femmes au travail. « Ces conversations doivent être collectives, et donc c’est un autre aspect des progrès observés », dit Mary Lou Bozin.

Q: Sur quels plans considérez-vous que des progrès supplémentaires sont nécessaires ?
R: Lorsque Katherine Kurtz affiche un poste technique de niveau avancé, elle s’attend à voir un dossier de candidature sur dix être soumis par une femme. « Il existe un grand nombre de données et de recherches indiquant que les femmes ne soumettent leur candidature que si elles répondent à tous les critères mentionnés, dit-elle. Cela veut dire que l’idée d’accepter un défi et de voir ensuite comment les choses se présentent nous séduit un peu moins facilement. » Par conséquent, selon elle, il faut faire plus pour offrir aux femmes un soutien ciblé et les encourager à soumettre leur candidature. « Nous devons soutenir les femmes afin qu’elles sortent de leur zone de confort et posent leur candidature à de tels postes », dit-elle.

« Nous devons avant tout nous assurer qu’il y a des femmes dans le pipeline de personnes qualifiées, et ensuite puiser dans ce pipeline, dit Mary Lou Bozin. Dans l’ensemble de notre secteur, nous entendons dire depuis 25 ans qu’il n’y a pas assez de femmes dans le pipeline technologique. Il faut veiller à ce qu’il y ait constamment des candidatures de femmes, et continuer de confier à des femmes des rôles qui leur permettront de se développer. »

Femmes au sein de Numérique s’emploie à résoudre les défis quotidiens auxquels sont confrontées les femmes qui travaillent dans le domaine de la technologie, ainsi qu’à favoriser des améliorations concrètes dans la vie professionnelle et personnelle de ces femmes. Le groupe mise sur la sensibilisation, sur la création de liens plus forts dans les milieux de travail et sur une action soutenue dans le temps afin de favoriser davantage la réussite des femmes du domaine de la technologie à RBC.

Photo: Katherine (Kate) Kurtz, Sue Chan, Mary Lou Bozin