« J’ai reçu beaucoup de soutien pendant mon intégration. Il est donc important pour moi de pouvoir redonner en accompagnant les gens comme je l’ai été et de leur montrer que tout est possible ici », nous confie Alice. « J’en suis à mon premier rôle de gestionnaire et je travaille avec une équipe formidable. Aux nouveaux arrivants, je dis toujours qu’ici, c’est possible. Que j’ai trouvé ma place ici, à Montréal, et que cela ne m’est pas arrivé en Europe. Je leur conseille de postuler, de chercher ce qu’ils veulent. Il ne faut pas avoir peur d’être refusé, car l’opportunité est là. »
Une autre valeur forte à RBC : on encourage les employés à s’engager dans des activités de bénévolat. L’équipe dédiée aux nouveaux arrivants multiplie les partenariats avec des organismes d’aide et de soutien aux nouveaux arrivants afin d’assurer une différence positive dans leur vie. L’équipe de RBC peut toujours compter sur un partenaire du milieu communautaire pour soutenir les immigrants quant à leurs droits, aux connaissances à acquérir, à la recherche d’emploi ou tout autre besoin à combler.
« On ne pense pas seulement en tant que banquiers, on les considère comme des membres de la famille », explique Alice. Dans l’équipe, on s’ouvre à la différence, on essaie de promouvoir différentes cultures. On a des collègues qui proviennent de partout dans le monde. Notre mission est de créer cette sensibilisation culturelle. Ce n’est pas seulement la mission de RBC, c’est aussi la nôtre », poursuit-elle. « Quand on ne connaît pas les autres cultures, cela peut créer une distance. Or, dans les activités de groupe, dans l’immersion, avec la curiosité, on voit les us et coutumes des autres, ce qui est important pour les autres cultures. Cela aide à s’ouvrir et à mieux vivre ensemble. »
Parvenir à ces échanges n’est pas toujours simple ni évident, particulièrement lorsqu’on a affaire à des réfugiés de la guerre. Kateryna Chaura travaille surtout, depuis plus d’un an, avec des réfugiés ukrainiens, étant donné ses connaissances langagières. C’est en fait le cas depuis 2014, qui a marqué le début des tensions russo-ukrainiennes. Certaines parties de l’Ukraine parlant autant ukrainien que russe, elle est la personne toute désignée pour aider les réfugiés. D’une part, les réfugiés n’ont pas le temps d’apprendre les langues officielles du Canada, d’autre part, les hommes n’ont pas le droit de suivre leur famille : ils sont obligés de rester dans leur pays pour aider leur nation à remporter cette guerre.
Les séminaires, bien davantage que les webinaires, permettent à ces familles de rencontrer d’autres personnes de leur communauté, de créer de nouvelles amitiés et des réseaux de soutien. Le tout sans jamais discuter des produits RBC. L’objectif premier n’est pas celui d’acquérir de nouveaux clients.
« J’incite toujours les gens à échanger entre eux et à rester en contact. Tout le monde est bienvenu, y compris les enfants. L’approche humaine est ce qui compte le plus. Nous désirons bien sûr répondre aux besoins bancaires des gens, mais c’est la relation d’aide qui nous différencie et nous rend uniques. Je me souviens de ce que mes parents et moi vivions, de notre sentiment d’égarement, et de la chance que nous avons eue. Je suis très heureuse de pouvoir changer des vies pour le mieux », Kateryna.
Et il n’est pas rare de constater que les gens se rapprochent et développent de puissantes amitiés, de solides réseaux d’entraide, ce qui ne fait que confirmer l’utilité de cette équipe tissée serrée.
L’équipe de soutien aux nouveaux arrivants est aussi là pour contribuer à donner des réponses pertinentes sur ce qui attend les nouveaux arrivants dans leur pays d’accueil et s’assurer que toute l’information pertinente soit transmise.
« Souvent, les gens n’osent pas poser de questions. Ils ne veulent pas déranger ou montrer qu’ils ne savent pas. On crée donc un environnement propice pour que les employés soient à l’aise de le faire, ainsi que les clients avec lesquels nous traitons », nous explique Harir.
« Je veux les aider à se propulser dans leur nouvelle vie au Canada. Quelle est l’importance d’acheter une maison, de connaître le système bancaire canadien? Je veux transférer mon bagage, donner mon expérience, mes connaissances pour les aider à grandir et à trouver un emploi. C’est mon succès à moi, ma mission de vie! » lance Paola avec un joyeux aplomb.