À titre de cofondatrice du centre Rogers Cybersecure Catalyst, RBC parraine une initiative visant à améliorer les cyberpolitiques

À titre de cofondatrice du centre Rogers Cybersecure Catalyst, RBC parraine une initiative visant à améliorer les cyberpolitiques

Temps de lecture : 3 minutes

Il y a actuellement pénurie mondiale de spécialistes de la cybersécurité : même si le déficit de travailleurs qualifiés dans ce secteur est passé de 3,12 millions en 2020 à 2,72 millions en 2021, l’effectif est encore inférieur de 65 % aux besoins, selon les plus récentes statistiques tirées de l’enquête 2021 de l’organisme (ISC)2 (Cybersecurity Workforce Study). Il est plus important que jamais de veiller à ce que les employés de RBC et les collectivités qui nous entourent possèdent les compétences appropriées pour saisir les occasions liées à la nouvelle économie numérique.

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Pour RBC, il est impératif d’investir dans la technologie et l’innovation, et nous croyons que la collaboration entre les entreprises, les gouvernements et les établissements d’enseignement contribuera à la prospérité du Canada. C’est pourquoi nous sommes cofondateurs du centre Rogers Cybersecure Catalyst, un établissement national d’enseignement, d’innovation et de collaboration en matière de cybersécurité, situé à Brampton, en Ontario.

« Les collaborations que nous établissons avec des écoles de premier plan, comme l’Université métropolitaine de Toronto, et avec d’autres partenaires clés du secteur constituent un important pas en avant pour ce qui est de repousser les frontières de la cyberrecherche, de soutenir tôt les personnes de talent, de favoriser l’acquisition de compétences clés, et d’adapter notre effectif actuel aux emplois de l’avenir, dit Laurie Pezzente, première vice-présidente, Cybersécurité mondiale, et chef de la sécurité, RBC. Nous travaillons à faire en sorte que RBC ouvre la voie en créant un écosystème d’innovation inclusif en matière de cybersécurité, afin de répondre aux besoins de l’avenir. »

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En collaboration avec le gouvernement du Canada, l’Université métropolitaine de Toronto, Rogers Communications, la Ville de Brampton et RBC, ce centre contribuera à la création et au maintien de nombreux emplois en cybersécurité, grâce à la formation, à la certification et à l’accélération du développement commercial. Pour RBC, il s’agit d’un moyen efficace d’alimenter le pipeline de talents en cybersécurité – analystes de la sécurité, scientifiques des données, analystes en menaces informatiques, et experts en gestion de l’accès –, dont la Banque a toujours besoin.
 
Au total, sur cinq ans, les entités fondatrices ont versé 30 millions de dollars au centre Rogers Cybersecure Catalyst. La somme de 5 millions de dollars versée par RBC soutiendra:

  • la formation en cybersécurité, avec un accent particulier sur la création d’un bassin de talents plus diversifié et plus inclusif ;
  • la création d’occasions visant à permettre aux dirigeants et aux experts de mettre en commun leurs connaissances et d’élaborer des stratégies ;
  • de nouveaux programmes de perfectionnement ayant pour objet de préparer les employés de RBC aux emplois de demain dans le domaine de la cybersécurité

Répercussions de la COVID-19 sur le secteur de la cybersécurité


Bien avant le début de la pandémie de COVID-19, RBC se préoccupait déjà de technologie et de recrutement de talents, afin de suivre l’évolution rapide de son environnement d’affaires. Au cours des cinq dernières années, nous avons plus que doublé nos investissements en cybersécurité, et nous avons augmenté de plus de 75 % notre effectif de professionnels de la cybersécurité.

Alors que le secteur de la cybersécurité subit une pénurie de personnel depuis de nombreuses années, la pandémie de COVID-19 a posé des défis de sécurité sans précédent aux entreprises du monde entier. Pendant que les sociétés les plus agiles et novatrices s’adaptaient en déplaçant leurs activités en ligne, des criminels rusés ont flairé la bonne affaire. Quand la pandémie de COVID-19 s’est déclarée, les attaques par rançongiciel ont bondi de 4,000 %, tandis que l’hameçonnage par courriel s’est accru de 37 %. Selon un rapport publié en 2020, 57 % des Canadiens affirment avoir été victimes d’un cybercrime.

Les appareils numériques se sont manifestement greffés à nos vies personnelles, professionnelles et politiques, et bon nombre de technologies aujourd’hui essentielles évoluent si rapidement que les autorités de réglementation ne peuvent tenir le rythme.

Dans le cadre de son partenariat avec le centre Rogers Cybersecure Catalyst, RBC soutient financièrement l’initiative Cybersecure Policy Exchange (CPX), afin d’élargir le débat sur la cybersécurité et la protection des renseignements personnels numériques au Canada, et de susciter l’élaboration et l’adoption de politiques novatrices dans ces domaines.

«Nous vivons et travaillons dans un contexte de développement technologique sans précédent – lequel est encore accéléré par des événements comme la pandémie de COVID-19, explique Charles Finlay, directeur général du centre Rogers Cybersecure Catalyst. Il faut d’urgence adopter des politiques nationales sur la cybersécurité et la protection des renseignements personnels numériques, tout en s’assurant que tous aient un accès égal aux outils numériques. C’est pourquoi nous avons conçu l’initiative CPX ; il s’agit de favoriser le débat sur la cybersécurité, qui est un enjeu d’importance critique pour tous les Canadiens.» 

CPX lance un nouveau programme de formation professionnelle


Depuis trois ans, CPX a organisé des activités de mobilisation publiques, tenu des tables rondes réunissant des experts en cybersécurité et en politiques, et soumis au gouvernement des recommandations quant aux politiques de cybersécurité et de protection des renseignements personnels qui devraient nous guider dans les prochaines années. Tout récemment, CPX a lancé un nouveau programme de formation professionnelle sur les politiques sécuritaires et responsables en matière de technologie – le premier du genre au Canada.

Ce programme répond aux défis grandissants que pose la gouvernance des technologies et de leurs répercussions sur l’activité économique, les relations sociales, les services publics, et la vie de tous les jours. Qu’il s’agisse des politiques publiques ou des normes du secteur, les mesures qu’on a adoptées jusqu’ici n’ont pas pu suivre le rythme des innovations. Les risques et les conséquences involontaires qui découlent de ce décalage ont des répercussions sur les acteurs économiques et les consommateurs, sur la santé publique et la sécurité nationale, sur les communautés marginalisées, sur la démocratie, et sur la société civile dans son ensemble. Le programme de CPX initie les participants aux récents efforts visant à enchâsser les principes de sécurité et de responsabilité dans les politiques relatives à la technologie, et propose des approches que les apprenants peuvent adopter pour relever des défis concrets.

«La cybersécurité est rapidement devenue l’un des enjeux les plus importants de notre époque, explique Laurie Pezzente. En tant que chef de file de la cybersécurité, qui se doit de protéger les renseignements personnels de ses clients, RBC est fière de soutenir les ambitieux efforts de sensibilisation et le nouveau programme de formation de l’initiative Cybersecure Policy Exchange. La cybersécurité et la protection des renseignements personnels sont des questions d’une importance primordiale pour tous les Canadiens et les décideurs politiques. La bonne gestion de ces enjeux et le rehaussement des compétences des professionnels contribueront à terme à créer un monde plus prospère et plus équitable.»

Le nouveau programme de microcertification a été lancé en avril 2022. Le premier cours s’intitulait Secure and Responsible Tech Policy Foundations (Fondements des politiques sécuritaires et responsables en matière de technologie). Destinée aux décideurs politiques et aux professionnels de la technologie – gouvernements, organismes de réglementation, entreprises en démarrage ou bien implantées, organismes sans but lucratif –, la formation donne aux apprenants l’occasion d’explorer les tenants et aboutissants de la gouvernance des technologies au Canada et ailleurs dans le monde. Les participants sont initiés à l’évaluation critique – sous l’angle de la sécurité et de la responsabilité – des enjeux actuels tels que l’économie numérique, la cybersécurité et les technologies de rupture. 

Pour connaître les emplois qu’offre RBC dans le domaine de la cybersécurité, cherchez « cyber » ici.