Cet article s’inscrit dans une série qui explore une tendance d’embauche issue de la Grande Démission : la recrudescence des employés boomerang. Il s’agit d’employés qui ont quitté une entreprise mais qui, après mûre réflexion, y reviennent. Des employés expliquent leur décision de revenir à RBC, ainsi que les nouvelles compétences et perspectives qu’ils rapportent avec eux.
Karen Snowdon-Steacy ne pensait pas que son premier emploi allait être le point de départ d’une longue carrière. Tout juste diplômée, Karen s’est mise à la recherche d’un emploi. Il devait répondre aux deux critères suivants : s’exercer dans une banque, dans le marché de Toronto. Elle s’est donc jointe à RBC, à titre de caissière, un rôle de niveau d’entrée. C’était une excellente première incursion dans un secteur qui l’intriguait depuis longtemps et dont elle voulait en savoir plus.
Karen est vite passée à un poste administratif, à RBC Trust Royal, où elle a suivi une formation sur le soutien aux familles endeuillées détenant un compte fiduciaire. Qu’il s’agisse de transférer des actifs, de préparer des déclarations fiscales ou de payer des factures, Karen voyait de près son importante contribution et voulait en faire plus. Elle a gravi les échelons, d’abord en tant qu’évaluatrice du risque, puis en tant que chargée de comptes des services fiduciaires.
« Être là pour ces familles était une grande source de satisfaction pour moi, explique Karen. Je les aidais à exécuter leurs volontés dans un moment de très grande vulnérabilité. L’empathie est une faculté extrêmement importante dans ce rôle, car les familles que l’on aide vivent une expérience difficile et émotive. »
Karen a ensuite fondé sa propre famille.
Quelque part entre deux boires de nuit et des premiers pas, une occasion d’emploi à l’extérieur de RBC s’est présentée. Une autre banque a approché Karen pour lui proposer un rôle combinant un volet administratif (ce qu’elle aime) et un volet interaction directe avec les clients (ce qu’elle aime le plus). Compte tenu de son désir d’apprendre et de se développer, il était tout naturel pour elle d’accepter.