Lorsque Jetaasi Verma est venue s’installer au Canada en 2016, elle ne savait pas où commencer pour se constituer un réseau et trouver une nouvelle carrière. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée au YWCA proche de son domicile à Hamilton, en Ontario.

« Dès que je suis entrée, tout le monde m’a dit : "bienvenue au Canada !" », souligne Jetaasi, qui travaille dans le domaine des données stratégiques pour RBC à Toronto, en Ontario. « Je me suis constitué un tel nombre de liens que j’y ai même appris à nager en tant qu’adulte ! Après quelques années de travail à RBC, je me suis rendu compte que je souhaitais rendre à la communauté et au YWCA. 

Après avoir apporté son concours comme bénévole pendant quelques années, Jetaasi est devenue membre du conseil du YWCA et a entrepris de contribuer à son comité des activités philanthropique, en aidant à organiser des événements et en intervenant sur le plan de la collecte de fonds pour des initiatives telles que Walk a Mile in Her Shoes, une marche primée qui vise à rehausser le niveau de sensibilisation et à recueillir des fonds pour prévenir les viols, les agressions sexuelles et la violence fondée sur le sexe.

Voilà l’une des nombreuses façons dont RBC « fait ce qu’elle dit » en matière de participation communautaire. En 2023, RBC a fait don de plus de 169 millions de dollars sous forme de dons en espèces et d’investissements auprès de communautés, tandis que la Campagne de dons des employés annuelle (effort engagé au niveau de l’ensemble de l’entreprise et qui vise à appuyer des milliers d’œuvres de bienfaisance sous la forme de contributions personnelles) a permis de récolter 23 millions de dollars en dons.

À titre d’entreprise mondiale dont les multiples occasions de bénévolat sont partagées sur ses plateformes internes, les employés de RBC affirment qu’ils n’ont aucune difficulté à trouver une cause locale à appuyer.

Comme le souligne Kristen B. qui travaille dans le domaine du risque d’entreprise, auprès de RBC Gestion de patrimoine, à Minneapolis : « À l’âge d’un an, notre fils a reçu un diagnostic de cancer. Il est aujourd’hui âgé de 13 ans et son cancer a disparu. À l’époque, mon mari et moi-même avions eu l’idée de préparer des sacs à dos pour les patients enfants qui recevaient des soins en oncologie au Minnesota. Cette idée s’est transformée en un formidable organisme sans but lucratif implanté dans cet État qui reçoit un soutien considérable de la part d’employés de RBC qui souhaitent simplement s’investir en redonnant à la communauté. »

Gaileyn Sawyer travaille comme conseillère en prêts hypothécaires à RBC à Nassau, aux Bahamas. Elle intervient à titre bénévole auprès de la Bahamas National Trust (BNT) depuis deux ans, en s’efforçant de contribuer à protéger et à préserver la faune et l’environnement de l’endroit où elle vit.

« Je souhaitais trouver des activités paraprofessionnelles qui correspondaient à mes passions, et j’ai toujours été fascinée par le BNT, souligne Gaileyn. Mes deux parents, et tout particulièrement mon père, se sont toujours passionnés pour la nature et les aspects les plus simples de la vie. »

Si cela peut contribuer à protéger les milieux naturels qu’elle adore, Gaileyn ne répugne pas du tout à se salir les mains, et ce, au sens littéral. Au fil des ans, dans le cadre de son action auprès de la BNT, elle a consacré énormément de temps à des activités de nettoyage des plages et a même fait en sorte que cette activité occupe désormais les membres de sa famille.

« Mon fils de 13 ans a été en mesure de participer à une récente activité de nettoyage de plage, et nous avons alors pu recueillir 45 sacs de détritus, explique Gaileyn. Voilà une excellente façon d’éduquer les enfants au sujet de l’environnement, ainsi que de l’importance que revêt le fait de redonner et de s’impliquer. »

Établir des liens au sein des communautés et au-delà

Peut-être l’avantage le plus important du bénévolat ne peut-il pas être mesuré et tient-il à la possibilité que ce type d’activité offre aux employés de RBC de tisser des liens tant au sein de leur communauté qu’au-delà.

Pour Gisèle Anno, certains de ces liens ont débuté dans des champs dépourvus de quelque culture que ce soit. Elle a consacré du temps à titre de bénévole à l’organisation Grow Jersey, qui a récemment planté un jardin communautaire où l’on retrouve des fruits, des légumes et des fleurs propices à la pollinisation dans un champ laissé à l’abandon.