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Discussion sur les carrières en STIM
avec des dirigeantes de Technologie RBC

L’équipe Technologie et exploitation de RBC compte de nombreuses femmes de science qui ont réussi. À l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science du 11 février, trois d’entre elles ont accepté de nous parler de leur carrière, de leurs efforts de bénévolat et des raisons pour lesquelles le fait de compter un nombre grandissant de femmes en sciences est une bonne chose.

Comment vous êtes-vous pris d’affection pour les sciences ?

Adriana Zubiri, vice-présidente, Centres informatiques et résilience opérationnelle, RBC : Quand je n’étais qu’une jeune élève, j’aimais toutes les matières, mais les mathématiques et les sciences étaient celles qui m’intéressaient le plus. Tout particulièrement, l’espace, cette grande étendue mystérieuse, me fascinait, et j’ai grandi en me disant que j’allais étudier dans un domaine connexe, comme l’astronomie ou la physique, ou même que j’allais devenir astronaute. Toutefois, les ordinateurs personnels ont commencé à gagner en popularité, et j’étais curieuse de voir jusqu’où cette technologie pourrait aller, alors j’ai décidé d’étudier l’informatique. Et c’est une carrière extrêmement gratifiante. Chaque fois que vous pensez avoir tout vu, quelque chose de nouveau surgit, vous surprend et vous étonne !

Melissa Carvalho, vice-présidente, Services stratégiques, Cybersécurité mondiale, RBC : À l’université, je voulais être enseignante et je suis allée à un collège pour enseignants, tout en étudiant l’informatique et les mathématiques. Durant ma dernière année d’étude, j’ai assisté à un salon de l’emploi et IBM m’a demandé de faire partie de son équipe de consultants en cybersécurité. Ça me semblait être une occasion intéressante, alors j’ai postulé et j’ai été embauchée. Je n’avais jamais imaginé travailler dans le secteur des TI, mais j’ai eu une carrière très enrichissante.

Foteini Agrafioti, scientifique en chef, RBC, et cheffe, Borealis AI : Les mathématiques ont toujours été quelque chose de sensé pour moi depuis mon plus jeune âge, et j’aimais la logique. Mon père est mathématicien et je me souviens qu’il m’expliquait les nombres et les formes géométriques ; ça a été pour moi une première occasion de me familiariser avec les sciences. Je suis tombée amoureuse de ces matières à l’école, parce que contrairement aux autres matières, soit je comprenais, soit je ne comprenais pas. On m’a fait découvrir l’apprentissage machine durant mes études de maîtrise et de doctorat à l’université de Toronto et j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement à ce moment-là.


Qu’apportent les femmes en STIM ? 

Adriana, Melissa et Foteini s’entendent toutes sur un même point : plus la diversité est importante au sein d’une équipe, meilleurs sont les résultats. Des parcours et des expériences différents apportent des perspectives nouvelles et uniques sur la manière de voir, de mener à bien et de réussir un projet. Lorsque des équipes diversifiées sont créées en vue de résoudre des problèmes, les solutions sont généralement plus innovantes et tiennent compte des répercussions qu’elles auront sur la société, parce qu’elles ont été étudiées par des voix plus diversifiées en amont.

Qui sont les femmes de science que vous admirez ? 

Foteini : Joelle Pineau, qui dirige le laboratoire d’IA de Meta à Montréal, et Raquel Urtasun, de l’Université de Toronto, qui est cofondatrice de l’Institut Vecteur spécialisé en IA, sont deux des dirigeantes du secteur de l’intelligence artificielle qui me viennent à l’esprit. Il faut dire que le Canada compte un grand nombre de femmes de tête à des postes de direction dans ce secteur.

Adriana : Jennifer Doudna, une biochimiste lauréate du prix Nobel qui a conçu un outil convivial permettant de modifier l’ADN, le CRISPR. Le livre « The Code Breaker » (La briseuse de code) raconte les efforts déployés par son équipe pour mettre au point le système CRISPR, ainsi que les miracles médicaux et les questions morales qui en ont découlé. 

Le film Les Figures de l’ombre, qui raconte l’histoire des mathématiciennes afro-américaines Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, qui ont joué un rôle important au sein de la NASA pendant la « course à l’espace », m’a également beaucoup inspirée. 

Melissa : J’aime apprendre et progresser en m’inspirant des personnes que je respecte. J’ai travaillé avec Frances Newbigin à Sun Microsystems au début de ma carrière et j’admirais et respectais la façon dont elle parvenait à se faire une place dans un domaine essentiellement masculin. Elle avait l’habitude de dire : « Je ne peux pas me permettre de faire des erreurs au mauvais moment parce qu’elles seront scrutées à la loupe. C’est pourquoi je travaille dur chaque jour et à chaque instant afin de changer les choses pour la prochaine génération et pour les autres. »

À RBC, je respecte beaucoup Laurie Pezzente, première vice-présidente et cheffe de la sécurité, Cybersécurité. La voir à la tête de la cybersécurité pour une banque mondiale d’envergure, après tout ce qu’elle a traversé pour en arriver là, c’est vraiment inspirant. Je crois que c’est l’un des postes les plus difficiles à RBC et elle en assume la responsabilité avec brio.


Pourquoi faites-vous du bénévolat à l’extérieur de RBC ? 

Melissa : Nous devons rendre les sciences et les technologies accessibles aux femmes et veiller à ce qu’elles aient des modèles féminins qui les inspirent et les conseillent. Je suis bénévole au conseil d’administration de Women in Identity, un organisme mondial sans but lucratif dont la mission est de favoriser la diversité de la main-d’œuvre d’un point de vue identitaire, notamment en ce qui concerne le genre, la race, les aptitudes, l’appartenance ethnique, l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, les croyances et le statut social. Tant de jeunes filles abandonnent l’idée de travailler en sciences parce qu’elles n’ont pas accès aux technologies nécessaires pour leurs études, en particulier dans les pays en développement, et aussi parce qu’on les pousse à choisir des carrières plus traditionnelles.

Foteini : Je suis membre du conseil d’administration de TechGirls Canada qui appuie les femmes immigrantes du secteur des STIM au Canada. De nombreuses femmes possédant une formation en STIM ne peuvent pas travailler au Canada dans leur domaine parce que leur titre ou leur expérience ne sont pas reconnus au pays. Elles doivent donc faire des études supplémentaires et risquent d’avoir plus de mal à reprendre le cours de leur carrière lorsqu’elles immigrent ici. Ce sont ces obstacles que nous essayons d’effacer.

Adriana : Nombreux sont ceux qui m’ont aidée au cours de ma carrière, et je veux suivre leur exemple et donner au suivant. L’importance et la portée du message que je peux transmettre à la prochaine génération sont également importantes pour moi. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles je fais du bénévolat auprès de Scientifiques à l’école. Je pense que nous devons initier les filles aux sciences dès leur plus jeune âge, sans préjugés sexistes, et que l’école primaire est le meilleur moment pour les encourager dans leur intérêt pour cette discipline. Il est important de faire découvrir les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STIM) à tous les enfants, garçons et filles, dès leur plus jeune âge, et de les encourager à poursuivre dans cette voie s’ils sont passionnés par ce domaine. 


Que diriez-vous aux jeunes femmes qui pourraient réussir dans un domaine lié aux STIM, mais qui ne sont pas sûres de vouloir se lancer dans cette voie ?

Adriana : J’aimerais d’abord leur dire : « pourquoi pas ? ». On devrait explorer et faire ce qu’on aime. Il existe une telle pression chez les étudiants quand il s’agit de trouver ce qu’ils veulent faire de leur vie. Trouvez ce qui vous apporte de la joie, ce qui vous passionne, et explorez cette direction. 

Melissa : Ne fermez aucune porte qui vous a été ouverte. Tant que la passion vous anime, vous pouvez trouver votre voie. Croyez en vous et en vos capacités. Je sais que ça peut être difficile, mais soyez convaincus de votre valeur ajoutée. 

Foteini : Étudier en STIM peut mener à une carrière très diversifiée et offre des occasions d’emploi dans des domaines variés. Jamais je n’aurais imaginé travailler dans le secteur bancaire, et pourtant j’ai aussi une expérience en STIM dans l’électronique grand public et le secteur du textile. Les diplômés en STIM peuvent travailler presque n’importe où, y compris dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et du transport, pour n’en nommer que quelques-uns. Cette diversité d’aptitudes polyvalentes ouvre de nombreuses portes et rend la vie très intéressante.
Katie Viesselman, Senior Director, Wealth Management Technology Solution Delivery Management
Adriana Zubiri, vice-présidente, Centres informatiques et résilience opérationnelle
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Melissa Carvalho, vice-présidente, Services stratégiques, Cybersécurité mondiale
Adriana Zubiri, Vice President, Data Centers and Operational Resiliency
Foteini Agrafioti, scientifique en chef, RBC, et cheffe, Borealis AI