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Mettre fin au cycle « pas d’expérience, pas d’emploi »

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Après avoir obtenu son diplôme de l’Université d’Ottawa, Pierre Diop a entrepris sa recherche d’emploi au cours de l’été 2013. À l’automne, il était pour le moins découragé : « J’ai passé des dizaines et des dizaines d’entrevues, mais on me disait que je n’avais pas suffisamment d’expérience. » Puis, il est tombé sur une annonce en ligne concernant le programme Lancement de carrière offert par RBC. « J’ai demandé aux employeurs de me donner une chance, explique-t-il. Et c’est exactement l’objectif du programme : nous donner une chance. » Le programme Lancement de carrière de RBC, le seul du genre au Canada, aide les jeunes talents à acquérir de l’expérience de travail essentielle à une époque où le taux de chômage chez cette tranche d’âge demeure élevé.

Le programme, lancé au début de 2014 avec la cohorte de Pierre, embauche chaque année 100 jeunes issus d’un éventail de secteurs en leur offrant un travail à la banque dans le cadre d’un stage payé d’une durée d’un an, lequel comprend trois mois auprès de l’un des partenaires philanthropiques de RBC. À la fin du programme, chacun choisit la voie qu’il souhaite poursuivre. Certains postulent pour un emploi à RBC, tandis que d’autres retournent sur le marché du travail dans le domaine de leur choix, propulsés par leur expérience et le nom de RBC sur leur curriculum vitæ.

On l’appelle le cycle « pas d’expérience, pas d’emploi ».
– Susan Uchida, Chef, Ressources humaines, RBC Marchés des Capitaux et RBC Services aux investisseurs et de trésorerie

« On l’appelle le cycle « pas d’expérience, pas d’emploi », explique Susan Uchida, Chef, Ressources humaines, RBC Marchés des Capitaux et RBC Services aux investisseurs et de trésorerie. Le programme cible les diplômés de l’université et du cégep de 24 ans et moins qui ont de la difficulté à effectuer le passage des études à la vie professionnelle. » Mme Uchida insiste sur le fait que le programme n’est pas une « stratégie de recherche de talents » pour RBC, bien que plusieurs participants de la première cohorte (y compris Pierre) aient posé leur candidature et obtenu un emploi au sein de la banque à la fin du programme, en janvier 2015.

« Le programme vise à offrir de l’expérience à 100 associés, ajoute Mme Uchida. Notre objectif consiste à les aider à développer leurs compétences, leur confiance en soi et le réseau nécessaires pour favoriser leur réussite dans le cheminement de carrière qu’ils ont choisi. Dans la deuxième partie du programme, on travaille avec eux sur leur curriculum vitæ, on appuie leurs intérêts et on essaie vraiment de leur apprendre à se présenter de façon efficace. »

Tout au long de l’année, les associés font une rotation pendant une période de six mois dans une succursale locale de RBC en tant que conseillers ou caissiers, où ils apprennent les rudiments du service à la clientèle à partir des services bancaires en succursale. Cette étape laisse place à un stage d’une durée de trois mois orchestré par RBC dans un organisme de bienfaisance, suivi de trois mois au siège social de RBC à Toronto, où les compétences professionnelles liées à leur champ d’études sont mises à profit.

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Organisation du mois « Carrière » en mars. Création du Défi Prochain grand innovateur pour favoriser l’innovation chez les étudiants. Programme d’orientation offert à tous les employés, y compris du mentorat pour certains groupes. Aide financière pour frais de scolarité et achat de livres obligatoires offerte aux employés admissibles voulant poursuivre des études dans leur domaine.

« Je me sens comme une nouvelle personne, insiste Dionne. On m’a énormément encadrée et guidée. Je me sens beaucoup plus en confiance. J’ai été en mesure de me créer un réseau que je pourrai solliciter quand je serai à la recherche d’une prochaine occasion. » Quant à lui, Pierre travaille désormais dans une succursale RBC à titre de conseiller bancaire. Comme Dionne, il considère que l’expérience a renforcé sa confiance en lui en plus de le préparer à la vie professionnelle. « Au début, j’étais naïf et j’avais la tête remplie de rêves, dit-il. Maintenant, je suis un adulte avec une formation solide qui a de grands objectifs. »

Article reproduit avec l’autorisation du magazine de nouvelles de Canada’s Top 100 Employers (2017), publié le 7 novembre 2016 dans The Globe and Mail. © 2016 Mediacorp Canada Inc. et The Globe and Mail. Tous droits réservés.